La Fontaine utilisait les animaux pour singer (facile, je vous l’accorde) la cour… Penser à une personne que l’on connaît facilite l’écriture (je l’ai lu ici, sur le site !). Commence alors un travail d’équilibriste si cette personne est un proche, susceptible de lire une fois ou l’autre, vos écrits. Les années passant, notre regard évolue sur ceux qui nous entourent. Nous pouvons à un instant T vouloir mettre en exergue un trait de caractère qui nous déplait, irrite, voir (pire) que l’on aimerait avoir (nous transformant en jaloux, hypothèse abomifreuse !)… Des années après, le proche prend votre livre… Et s’il réalisait qu’il s’agit de lui ? S’il se réduisait à ce seul trait de caractère et s’en trouvait « mal » ? S’il nous pensait « hypocrite » depuis des années ? (Difficile d’écrire en peu de temps un nouvel ouvrage dans lequel il pourrait s’identifier en héros). Quelle est alors la solution ? Simuler la surprise (tout le monde n’est pas Oscarisable) en l’assurant qu’il ne peut s’agir de lui (le personnage est vraiment ignoble). Entamer un dialogue dont le rêve serait qu’il soit constructif et dont la réalité ne peut mener que vers un gouffre dans lequel on s’enfonce. « tu penses vraiment que je suis comme ce personnage odieux que tu décris « , « mais pour qui tu prends, putain de moralisateur », « etc… ».
Si vous pensez que ça sent le vécu, vous me flattez…à moins que ce ne soit une pirouette pour m’en tirer à bon compte !
A l’écoute de vos réflexions…
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